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La Ferme des Sanglochons en 1993

Chez nous...

C’était à l’origine une ferme, une vraie ferme Ardennaise, avec dans sa cuisine la cuisinière d’époque ainsi que son évier en schiste, son écurie, sa grange, son étable, son fumoir, … Elle fût transformée en restaurant en 1993, tout en préservant son aspect d’origine, pour le plus grand bonheur de tous, et nous sommes fiers de pouvoir vous offrir un moment de bien-être entre ces murs chargés d’histoire !

Venez y redécouvrir une cuisine mijotée avec amour et passion ainsi qu’un assortiment diversifié de nos charcuteries faites sur place et à l’ancienne, au goût qui ne peut que vous rappelez votre enfance, venez y retrouver un air d’antan, rempli de nostalgies de ce temps révolu qui humait bien le « comme chez grand-mère » et de la bonne odeur du feu de bois (en hivers) tout en vous imprégnant de la magie des lieux : ses murs en pierres du pays, ses poutres d’époque, son atmosphère chaleureuse et sereine…

Visitez le fumoir, son feu de sciure de hêtre ; le fermentateur, et ses charcuteries en transformation ; le séchoir et les saucissons qui mâturent ; le magasin et ses charcuteries affinées et ses délices du terroir.

Le restaurant, ses recettes originales conçues sur base de produits du terroir local.

Le terroir Ardennais

Voilà le terroir Ardennais, couché sur la carte. Des recettes de Grands-mères. Elles côtoient des plats modernes, originaux, à « la sauce » d’aujourd’hui.
A l’honneur, le porc ardennais et ses charcuteries, déclinées en recettes locales et originales.

Au fil des saisons se succèdent la Tentation de St Antoine (groin oreille queue pied) témoin de l’abattage de notre compagnon de saison. La gratinée de Florenville, … nous ne sommes pas loin d’Orval. La touffaye gaumaise, la tête pressée découpée à la main, comme jadis, mais aussi jambons fermiers et jambonneaux cuits à basse température.

Nous travaillons au rythme des saisons, dans le respect de la terre.
Cuisine à l’huile d’olive et au beurre clarifié.

Vous avez dit " Sanglochons " ?

Jadis, on l’appelait «le noir», le sauvage… actuellement on parle aussi parfois de cochonglier. Chez nous, nous l’appelons sanglochon®. Le dictionnaire ne décrit pas le terme «sanglochon®»… et pour cause puisque s’agit d’une marque commerciale déposée.

Jusqu’à la fin du 19ème siècle, on menait encore les cochons au bois. Ils y trouvaient fraîcheur et nourriture. Il n’était pas rare alors, qu’une truie croise son cousin sauvage. S’ils se plaisaient, le sanglier lui faisait un «tour de cochon».
Trois mois, trois semaines et trois jours plus tard naissaient les petits, moitié sanglier, moitié cochon… des sanglochons®.

Le goût particulier de leur chair, assurait à l’éleveur une plus-value attendue et bienvenue. Au siècle dernier, mises en enclos, les truies ont perdu le choix des amours sauvages et les «sanglochons®» ont disparu.